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Le jour où j'ai appris que mon père était/n'était pas James Bond*


Inventer, c’est mentir.

Mais c’est un cercle vertueux.

Tant qu’on invente, on est en vie.

Hubert NYSSEN

 

Je vous ai lus avec tendresse. Vraiment. Avec cet exercice, vous avez réussi à ouvrir, chacun à votre façon, la petite porte des illusions/désillusions de l’enfance : celle de l’initiation. Initiation : rite du passage, du devenir grand. Apprendre, un jour, que Papa est/n’est pas James Bond.


Je vous ai lus avec admiration. Et un zeste d’envie. J’ai lu avec envie le récit féérique de vos enfances normales, le déploiement de vos imaginaires qui transforment les camions poubelles en camionnettes d’espions, les caves à vins en laboratoires secrets, et les petites filles en James Bond girls.


Dès le début du jeu, j’ai préféré rester sur le banc de touche. À vous regarder. À vous lire. Sans vouloir entrer dans la mêlée. Par peur. De briser les secrets. Par honte. De lever les tabous. Pas vos secrets, bien sûr. Ceux de mon père. Pas vos tabous : les miens. Je suis restée au bord de vos histoires, au bord de vos textes, sans oser plonger à mon tour. Jusqu’à aujourd’hui.


Car même après toutes ces années, il n’est pas simple d’avoir été/de n’avoir pas été la fille d’un agent secret.

 

1.

 



C’est le mois de mai. Le joli mois de Marie, et de la fête de Maman. Nous attendons dans le couloir. En robe fraîche, gants blancs et souliers vernis ma sœur et moi, culotte de velours mon frère. Nous attendons le moment de partir à la fête de l’école. Papa enfile sa gabardine et saisit sa valise et sa mallette. Il nous accompagne à l’école, il assistera au spectacle, puis il s’en ira directement à la gare. Il part à Leipzig, représenter son entreprise à la foire commerciale. Chaque année c’est pareil, il part en Allemagne trois-quatre jours en mai. Nous restons seuls avec Maman. L’année dernière, un soir, il y a eu de l’orage. On avait si peur qu’on a pu rester dans le lit de Maman et lire des Tintin. Quand Papa est absent, nous sommes insupportables, Maman crie, Papa nous gronde au téléphone, puis il revient et nous rapporte des cadeaux. La fois dernière, c’étaient de petits cochons en peluche de Hambourg que Papa avait appelés Hans, Wilhelm et Greta. Cette année, nous avons promis d’être sages. Papa ne pourra pas téléphoner. Peut-être même qu’il n’y aura pas de cadeaux.

 

Parce que cette année, Papa va à Leipzig. En Allemagne de l’Est. Derrière le rideau de fer.

 

À son retour, Papa nous raconte plein de choses sur l’Allemagne de l’Est. En rue, de retour du marché, il a croisé un enfant qui portait une orange comme un trésor.

 

Nous sommes des privilégiés, dit Papa. Il raconte à Maman qu’il a laissé à sa logeuse le pot de Nescafé qu’il avait apporté de Belgique. Qu’elle l’a remercié, et qu’elle en avait les larmes aux yeux. Que le café, en Allemagne de l’Est, se vend en sachet et au gramme.

 

Papa raconte en riant qu’à Leipzig, il est passé à la télévision locale. À la foire commerciale, il s’est disputé en allemand avec un exposant. Puis, dans le feu de l’action, il est passé à l’anglais. La police a trouvé ça suspect et l’a emmené au commissariat pour contrôler ses papiers. Et le soir, on a tout vu à la télé. Il trouve ça drôle, Papa. Maman aussi. Papa passe de l’allemand à l’anglais, comme ça. C’est vrai que l’allemand, c’est comme qui dirait sa deuxième langue puisqu’il vivait à Bonn quand il était petit. Bon- Papa était officier dans l’armée d’occupation, après la première guerre. Je l’imagine très beau, Bon-Papa, dans son uniforme à boutons dorés, avec ses petites moustaches. Papa et Tante Jeanne ont appris l’allemand en jouant dans les squares. À la maison, ils continuaient à parler allemand entre eux, rien que pour embêter Bonne-Maman.

 

Maman, ça la fait rire, les histoires de Papa. Elle est fière de lui, de tous ces voyages qu’il a faits avant de la rencontrer. Votre père connaît quatorze langues, dit Maman. Je compte. Le français, le flamand, l’allemand, l’anglais à cause de la guerre. Quatre. L’italien, l’espagnol, six. Le lingala, le swahili, le tshiluba. Ce sont des dialectes congolais, mais ça compte. Neuf. Papa ajoute le latin et le grec. Je trouve que ça ne compte pas, on ne peut pas parler ces langues-là, elles sont mortes. Papa dit que si. Onze. Il ajoute le néerlandais. C’est de la triche, je dis. C’est comme le flamand. Et ça ne fait jamais que douze.

 

Des amis de mes parents viennent souper. Papa leur montre le plan de Leipzig, daté de 1665. C’est la copie d’un parchemin qu’il a acheté là-bas, et fait encadrer. Suit une petite histoire que Papa ne nous avait pas racontée, à nous les enfants. À l’aéroport de Leipzig, il s’est à nouveau fait contrôler. Pas par les Allemands, par les Russes. Ils ont demandé à Papa ce qu’il y avait dans le rouleau. Il a répondu : un plan de Leipzig. Du coup, ils l’ont emmené dans un petit bureau pour lui faire passer un sale quart d’heure. Quand ils ont déballé le parchemin, ils étaient furieux. Surtout qu’après l’incident de la foire, ils avaientPapa à l’oeil. Lui, il rit de sa bonne blague, il les a bien eus, les Russes. Mais quand même, on a frôlé le Goulag. Non ?

 

Aux amis restés souper, Papa raconte d’autres choses, avec des sous-entendus dans la voix. Ils croient qu’on ne comprend rien, mais j’entends : « … reprendre du service… j’ai refusé… j’ai répondu que j’avais une femme et trois enfants… compter les stations-service sur les autoroutes, très peu pour moi. » Je ne sais pas très bien si ce sont les Russes qui ont demandé à Papa de compter les stations-service le long des autoroutes belges, ou les Belges qui lui ont demandé de compter les stations-service en Allemagne de l’Est, ni à quoi ça peut bien servir, mais je comprends qu’il ait refusé. Ça doit pas être tous les jours très amusant, le métier d’agent secret. Surtout compter les stations-service sur les autoroutes Sans compter que ça peut être dangereux. De toute façon, maintenant, il y a Maman et nous.

 

Mais je comprends qu’on le lui ait demandé. C’est pas tous les jours que les services secrets peuvent compter sur un agent qui parle quatorze langues. Même si le latin et le grec ne servent pas à grand-chose.

 

2.

 

De toute façon, il est rouillé, le latin de mon père. Le grec, je peux pas vérifier, j’ai pas pris l’option. C’est l’automne, je suis en deuxième. Latines. Ça fait un an que j’ai renoncé à l’aide paternelle pour mes versions. Depuis que j’ai constaté qu’avec ses corrections, ma note était encore plus nulle que sans. L’anglais, je ne sais pas, je n’en fais que l’an prochain. J’ai pris néerlandais. Mais le flamand, tout le monde le parle, dans ma famille. Même Maman, qui n’est allée à l’école que jusqu’à treize ans.

 

Il nous a fait rire avec l’anglais, Papa. Maman voulait démonter un thermos cassé. Sur la bouteille, il était écrit Remove, avec une petite flèche. Papa est monté dans son bureau, et quand il est descendu, il a dit qu’on devait déménager. Parce que remove , ça veut dire « déménager », en anglais. Ça veut aussi dire « enlever », mais, ça, Papa ne l’a dit que quand il a vu la tête de ma petite soeur à l’annonce du déménagement.

            

Papa, il a appris l’anglais pendant la guerre. Il a bien fallu : il était à Londres. Pourtant, les Roastbeefs, il les déteste. Mais c’étaient nos alliés. Papa, il travaillait au Chiffre. Le Chiffre, c’est là qu’on code et qu’on décrypte les messages secrets. J’imagine une salle immense avec des dactylos polyglottes qui tapent des messages toute la journée et toute la nuit, des espions qui vont de l’une à l’autre avec les dictionnaires de codes secrets, et au plafond, un nuage de fumée, celle du cigare de Churchill, qui est venu leur dire bonjour.

 

Papa n’en parle jamais, de la guerre. C’est étrange, parce qu’en général, il adore raconter ses aventures. Sur le Congo, il est intarissable. J’ai l’impression de connaître le Congo comme si j’y étais née. Je connais par coeur ses histoires de brousse, de jeep, d’antilopes, de lions, les histoires des boys qui dorment sentinelle, les histoires des Européens de Léo – on dit « Léo », c’est plus court que Léopoldville –, des fêtes, du courrier qui arrivait une fois par mois par bateau, et j’imagine les bureaux de Papa avec un gros ventilateur bruyant. Je n’imagine pas la chaleur, j’ai du mal. Mais ce que j’adore par-dessus tout, c’est quand Papa nous raconte les histoires de Parrain, son fils aîné, beaucoup plus âgé que moi, que papa a eu d’un premier mariage, et qui habite là-bas. Ses lettres arrivent deux ou trois fois par an, parfois il y a une photo. On voit Parrain et ses boys sur la barza, devant la plantation. Papa dit que Parrain est vétérinaire, et que la vie n’est pas facile pour un Blanc seul en brousse, dans sa plantation de café. Pourtant, il n’est pas tout seul, Parrain, puisqu’il a ses boys. C’est pas la même chose, dit Papa.

 

De la guerre, Papa ne parle jamais. Un jour, je lis dans le journal l’annonce d’une cérémonie pour les anciens prisonniers de guerre, et je lui demande s’il est invité. Il rit, il dit qu’il n’a jamais été prisonnier, lui, que les Allemands ne l’ont pas eu, qu’il était trop malin pour eux. Même pas la fois où, en rentrant d’Yvoir où vivaient sa femme et Parrain, il s’est fait contrôler à la gare du Nord. Il avait sa valise et une motte de beurre. L’Allemand lui a demandé d’ouvrir sa mallette. Il a demandé à l’Allemand de lui tenir la motte de beurre pendant qu’il ouvrait la valise. L’Allemand a regardé dans la valise, puis a rendu le beurre sans se rendre compte de rien. Il est malin, mon père. Surtout que les mottes de beurre de la campagne, c’était verboten sans ticket de ravitaillement. Il rit du bon tour qu’il a joué aux Allemands, mais quand même, on a frôlé la Kommandantur. Non ?

 

Un jour, on regardait mon album de timbres, et il me montre la série des Jeux Olympiques d’Anvers. Il me dit qu’il en avait une feuille de chaque, avant la guerre. Quand j’insiste pour savoir où elles sont, il me raconte que les Allemands ont tout brûlé. Il rentrait chez lui, et de loin, il a vu de la fumée dans le jardin. C’étaient les Allemands qui étaient venus le chercher, et comme ils ne l’avaient pas trouvé, ils se vengeaient en brûlant ses affaires dans le jardin. Mon père a pris la poudre d’escampette. Il dit que ce jour-là, il a battu le record de Belgique du cinq mille mètres cross, mais qu’il n’y avait personne pour l’homologuer.

 

Puisque les Allemands le cherchaient et brûlaient ses affaires, j’imagine qu’il ne lui restait pas grand-chose d’autre à faire que de partir en Angleterre. Je n’ose pas le lui demander. Ça devait être bien assez triste comme ça, même si sa femme et son fils étaient en sécurité à la campagne où on peut mettre du beurre sur les tartines sans ticket de

ravitaillement.

 

Sans compter les Jeux Olympiques d’Anvers. J’ai été voir le cours des Jeux Olympiques d’Anvers dans mon Roland : aujourd’hui, avec une feuille de chaque, on serait millionnaires. La vache, non oblitérés, en plus.

 

À Maman, j’ose demander. Elle me raconte que la tête de Papa avait été mise à prix par les Allemands. J’imagine les affiches Wanted, mais en allemand, bien sûr. La tête de Papa, avec Wanted en caractères gothiques. Après le cinq mille mètres steeple-chase dans la brousse ardennaise, Papa est allé se faire oublier à la prison de Dinant, raconte Maman. Le directeur était un résistant. Il a caché mon père en prison. Puis Papa est parti en Angleterre. Parti ou reparti, je ne sais plus. À Londres, il croisait De Gaulle, il lui donnait des nouvelles des résistants belges, il passait au Chiffre aider un peu les dactylos, et puis il revenait en Belgique. Maman dit qu’on le parachutait pour fédérer les réseaux de la résistance. Elle dit qu’il a été parachuté dix-huit fois. Au-dessus de leur garde-robe, il y a une statue de sainte Rita toute cassée et recollée. Sainte Rita, c’est la patronne des causes désespérées. C’est elle qui protégeait mon père, pendant les parachutages, dit Maman. Sainte Rita, elle était dans son sac à dos. Mon père n’a jamais rien eu de cassé. Entre les parachutages, il filait à Yvoir embrasser la femme et son fils. Puis il vaquait à ses occupations d’agent secret. Et il prenait le train avec des mottes de beurre.

 

Quand De Gaulle est mort, Papa est Maman ont pleuré. On a écouté la radio toute la journée. On devait se taire et écouter Armand Bachelier et sa belle voix grave, en direct de Paris. Cet été-là, en rentrant de vacances, on s’est arrêté à Colombey-les-Deux-Églises, sur la tombe du Général. Rendre un dernier hommage. Mon père a fait le salut militaire. Ma mère avait les larmes aux yeux. Mon frère rigolait. Je lui ai fait les grands yeux. C’est vrai quoi, il n’y avait pas de quoi rire. Mon père et le Général, ils se connaissaient. Je dis pas qu’ils étaient amis, mais après la guerre, le Général a quand même personnellement remis la Légion d’Honneur à mon père. Pour moi, « personnellement », ça veut dire que le Général est venu au bureau de Papa, en toute simplicité avec juste deux gardes du corps. Il a épinglé la décoration sur la chemise de mon père, qui ne travaille jamais en veston, sous les yeux de ses employés. Le Général a sûrement dit quelque chose comme « Je sais ce que le monde libre vous doit ». Puis, il lui a donné l’accolade. Comme ça, simplement. Il savait personnellement ce que mon père avait fait, le Général.

Même pour les mottes de beurre.

 

Je demande à Maman pourquoi Papa ne porte jamais sa rosette. Elle dit, c’est pas le genre de ton père d’aller se vanter partout.

 

3.

 

J’ai grandi. Les années ont passé. Les illusions aussi. Mon père continue à jouer avec les souvenirs. Il les embellit, il les améliore… les gens adorent l’écouter. Il a eu une vie magnifique, non ! Ah, vous ne devez pas vous ennuyer, avec un père pareil ! Vous êtes née au Congo ? Félicitations pour votre diplôme !

 

Mon diplôme ? Il a raconté que j’avais réussi avec mention, alors que je suis passée par le chas de l’aiguille, en deuxième sess. Il est si fier de moi, disent les gens. Il dit partout que j’ai obtenu une bourse pour étudier à l’étranger. C’est juste un séjour linguistique autofinancé par mes baby-sittings. Mais je n’ose pas démentir, évidemment. Il me demande de corriger les vœux qu’il destine à des voisins anglais. C’est bourré de fautes. Ça s’oublie, les langues ? En vieillissant, peut-être. Je suis indulgente.

 

Ma mère n’a jamais voulu me montrer la rosette, même après sa mort. Maintenant, il a emporté toutes ces histoires de la guerre dans la tombe. Qui pourra jamais les vérifier ? Je pourrais enquêter, me rendre au ministère de l’armée et demander les états de service de mon père : il n’y a pas d’archives pour les agents secrets. L’absence d’information ne prouvera rien.

 

Oh, je peux toujours me renseigner, pour la Légion d’Honneur. Mais j’ai pas trop envie.

 

Après l’enterrement, on est allés manger, Parrain et moi. Il est rentré d’Afrique pour l’occasion, et pas sans mal, avec les événements. La brousse, c’est fini pour lui. Il dirige une scierie, à Kin. Il dit « Kin » comme Papa disait « Léo ». On ne se connaît pas bien, Parrain et moi, à se voir comme ça une fois tous les dix ans. Je l’adorais quand j’étais petite, c’est mon grand frère du Congo, mon Daktari à moi, auréolé de toutes ces histoires de vétérinaire de brousse. « Mais, ma grande, je ne suis pas vétérinaire, je suis juste technicien agronome ! Toi, par contre, tu es la première universitaire de la famille, et je suis fier de toi. »

 

Quelque chose s’est chiffonné à l’intérieur de moi, comme un chagrin. Et Papa, ses diplômes, ses études, ses voyages, les quatorze langues… « Oh, tu sais, me dit Parrain, Papa a étudié jusqu’en rhéto, c’était pas si mal, déjà, pour l’époque… Puis il a aidé Bonne-Maman au magasin. Ils l’ont envoyé à Anvers pour apprendre le flamand. Pendant la guerre ? On habitait à Yvoir, dans la famille de ma mère. Ils avaient une ferme et on ne manquait de rien. Papa avait un commerce de luminaires à Schaerbeek, au coin de l’avenue Plasky et de la place Jamblinne de Meux. Il revenait en train tous les weekends…» Il revenait en train tous les week-ends… et j’entends Parrain qui continue : « … et une fois, figure-toi qu’il ramenait une motte de beurre de la ferme, quand à Schaerbeek, il tombe sur un barrage allemand… »

 

4.

 

Je vous ai lus avec tristesse. Je n’ai pas posé de question précise à mon parrain. À mes questions vagues il a répondu vaguement : « Oh oui, un jour, fin des années 70, Papa m’a fait venir dans son bureau et m’a dit qu’il avait eu des activités secrètes et que je ne devais pas en parler… mais je n’y ai jamais cru. J’ai mis ça sur le compte de l’âge. »

 

Parrain et moi, on en est restés là. Il savait, je savais, on n’avait pas envie de se faire le puzzle de l’amertume en vérifiant que nos vérités s’emboîtaient bien.

 

Je n’ai rien demandé à ma mère. Elle a rencontré mon père bien après tout ça. Je veux dire : après le Congo, et bien après la guerre. Après qu’il eut vécu ce qu’il racontait. Elle n’en sait que ce qu’il lui a dit, il lui a raconté ce qu’il voulait qu’elle croie, elle l’a cru : ça l’arrangeait. Elle est la gardienne du mythe. Je ne lui veux aucun mal.

 

Je vous ai lus avec envie. Je ne suis plus crédule, depuis si longtemps. Je n’aime plus les romans, je n’aime pas les histoires, et James Bond, je déteste. Je suis incapable d’embellir quoi que ce soit. Les faits sont les faits. Tout le reste est roman, illusion, poudre aux yeux, mythomanie.

 

Je vous ai lus avec admiration. Personnellement, je n’ai aucune imagination.

 

Je quitte cet atelier d’écriture. Je ne serai jamais écrivaine, c’est clair, je n’ai aucun talent pour ça. * cette nouvelle est parue en 2003 dans Des provisions de bonheur, Ed. Luce Wilquin (épuisé)


 

1 則留言


gabrielle.borile
2024年11月27日

Coucou Dominique ! Quel beau texte ! Je retrouve un tas de choses de ton prochain roman, non ? J'ignorais que tu avais publié une nouvelle sur le sujet. A quand la publication ? Bisous

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